Archives pour mai 2008

Il est important de rappeler que la rémunération du syndic professionnel n’est exigible qu’en présence d’un mandat écrit ou d’une décision de nomination de l’assemblée générale ayant fixé sa rémunération préalablement à l’accomplissement de sa mission.
A défaut, le remboursement des rémunérations versées peut être poursuivi malgré le quitus délivré. (Ci. 3e, 27 mars 2008, pourvoi n° 07-10.191, arrêt n° 339 FS-P+B)

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Selon la FNAIM, les prix dans l’immobilier ancien se sont stabilisés au 1er trimestre 2008.
Ce constat vaut tant pour les transactions que pour le marché locatif privé.

Transaction immobilière:
Si sur un trimestre, les prix ont baissé de 1,0% (-0,4% pour les appartements et - 1,9% pour les maisons), la variation annuelle reste toujours positive: + 2,7%. 
Les maisons ont connu une revalorisation de 1,3% en avril 2008.
Selon la FNAIM, “si le spectre d’une spéculation à la baisse n’est pas à exclure, il faut certainement privilégier le scénario de la stabilisation des prix”.

Marché locatif privé:
Le marché locatif privé n’échappe pas au mouvement de stabilisation de la hausse des prix. En effet, après un niveau moyen de + 3,7% entre 2004 et 2006, le rythme de progression annuel moyen des loyers s’est établi à la fin du 1er trimestre 2008 à +0,7%. Cette hausse se confirme sur l’ensemble du territoire.
Contrairement aux maisons, les appartements ont vu leurs prix reculer de 0,1% en avril 2008.

La FNAIM conclut “si vendeurs et bailleurs acceptent de modérer leurs prétentions financières avant d’y être contraints, l’activité du marché pourrait ne pas rompre son dynamisme et se maintenir à niveau.”

Source: AJDI

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A compter du 12 août 2008, le diagnostic Plomb, appelé également constat de risque d’exposition au plomb (CREP) mentionné à l’article L. 1334-5 du Code de la santé publique devra être annexé au bail locatif de tout ou partie d’un immeuble à usage d’habitation construit avant le 1er janvier 1949.

Ce diagnostic a été rendu obligatoire afin de lutter contre le saturnisme, grave affection neurologique chez l’enfant, en limitant les risques d’exposition au plomb contenu dans les peintures anciennes. Le Constat des Risques d’Exposition au Plomb succède à l’Etat des Risques d’Exposition au Plomb (ERAP) depuis le 25 avril 2006.

L’absence de ce diagnostic dans le contrat de location constitue un manquement aux obligations particulières de sécurité et de prudence susceptible d’engager la responsabilité pénale du bailleur.

Lors de la signature du bail, Le diagnostic plomb doit dater de moins de 6 ans.
Si le diagnostic plomb révèle l’absence de revêtement contenant du plomb, il n’y a pas lieu de procéder à l’actualisation du constat lors de l’établissement d’un nouveau bail, le constat initial pouvant être joint au contrat de location.

Si le diagnostic plomb révèle l’un des cinq facteurs de dégradation prévus par la réglementation, le diagnostiqueur doit transmettre un copie du rapport aux services de la préfecture du département d’implantation du bien expertisé, qui peut imposer la réalisation des travaux aux propriétaires.

La distinction est faite entre peintures dégradés et facteurs de dégradation du bâti. Le CREP n’est pas transmit aux services de la préfecture en cas de seule présence de peinture dégradée.
Dès qu’il y a présence de peintures dégradées contenant du plomb, le propriétaire sera tout de même tenu d’effectuer des travaux, afin d’éliminer le risque d’exposition au plomb.

Rappelons que le CREP est également obligatoire en cas de vente.
Concernant les copropriétés, lors de travaux “susceptibles de provoquer une altération substantielle des revêtements” (critères définis par arrêté du 25/04/2006), ou au plus tard avant le 11/08/2008 un CREP doit être effectué sur les parties communes d’habitation (article L1334-8 du Code de la Santé Publique).

Références légales et réglementaires:
Articles L.1334-5, L.1334-6, L.1334-7, L.1334-8, R.1334-10, R.1334-11 et R.1334-12 du Code de la Sécurité Publique ;
arrêté du 25 avril 2006 relatif au constat de risque d’exposition au plomb ;
arrêté du 25 avril 2006 relatif aux travaux en parties communes nécessitant l’établissement d’un constat de risque d’exposition au plomb.

Source: Diagnostic Expertise
 

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Une proposition de loi visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs avertisseurs de fumée dans tous les logements est en cours d’examen au Parlement.

Réponse Ministérielle N° 4125, JOAN Q, 29 janvier 2008

Question: “M. Jean-Michel Fourgous attire l’attention de Mme la ministre du logement et de la ville sur la proposition de loi n° 25-35 présentée par MM. Meslot et Morange visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation, qui a été adoptée à l’Assemblée nationale le 13 octobre 2005, et transmise le jour même au Sénat. L’adoption définitive de cette loi devient maintenant pressante afin d’améliorer la sécurité des immeubles anciens et permettre aux locataires de ces immeubles de bénéficier des aménagements nécessaires à leur sécurité. On estime, en effet, que l’aboutissement de ce texte permettrait de sauver à terme la vie de quelque 400 personnes par an dans notre pays. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement compte prendre afin que cette mesure de protection des populations soit définitivement adoptée par le Parlement. “

Réponse: “La proposition de loi présentée par MM. Meslot et Morange visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs avertisseurs de fumée dans tous les logements a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, lors de la séance du 13 octobre 2005. Cette proposition de loi a été modifiée par le Sénat le 25 janvier 2007 puis déposée à l’Assemblée nationale le 4 juillet 2007 pour y faire l’objet d’une deuxième lecture. Par ailleurs, à la suite des incendies survenus en 2005 et de la commande du ministre en charge du logement, un rapport a été rédigé par MM. Pelletier et Doutreligne, respectivement président de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH) et délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. Ce rapport formule vingt-cinq propositions qui, pour la plupart, ont été ou sont en cours de réalisation. Il convient notamment de noter les mesures qui concourent à une meilleure prévention : l’enquête nationale logement intègre désormais des éléments visant à une meilleure connaissance du parc du point de vue du risque d’incendie ; des travaux de mise en sécurité ont été réalisés ou programmés dans les structures d’accueil des personnes défavorisées ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants ; un guide sur les travaux à réaliser lors de réhabilitation des bâtiments d’habitation est en cours d’élaboration ; les textes concernant le diagnostic de l’installation d’électricité lors de la vente d’un logement sont en cours d’élaboration pour une mise en application le 1er avril 2008. Par ailleurs, une proposition de loi présentée par MM. Meslot et Morange visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs avertisseurs de fumée dans tous les logements est en cours d’examen au Parlement.”

Source: Assemblée Nationale

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Maison à 15 € par jourChristine Boutin, Ministre du Logement, a officiellement lancé le programme de vente des maisons à 15 € par jour, soit 450 € maximum par mois.
Ce dispositif devrait permettre aux ménages modestes de devenir propriétaire d’une maison et de son terrain.

La commune devrait verser une subvention de 3 000 à 4 000 € par coût par maison de 169 000 à 222 000 €.
Ces maisons sont financées par le dispositif du Pass-Foncier qui doit permettre de payer la maison sur une période de 20 à 25 ans, puis le terrain sur une période de 10 à 15 ans, financé par le 1% Logement.

Selon le dispositif annoncé en février 2008 par la ministre, Christine Boutin prévoit 5 000 maisons à 15 € par jour avant la fin de l’année.
Ces constructions devraient profiter d’une TVA à 5,5 % au lieu de 19,6 %.

“Les foyers désireux de faire l’acquisition d’une « maison à 15 euros par jour » devront au préalable être éligibles au principe du Pass-foncier (système permettant d’acheter indépendamment le bien immobilier et le terrain sur lequel il repose). Ces ménages primo-accédants, dont le revenu net mensuel devra se situer entre 1.500 et 2.100 euros, devront en outre être constitués de 3 personnes minimum et bénéficier « d’une aide à l’accession sociale à la propriété attribuée par ou une ou plusieurs collectivités.»”

En savoir plus sur la maison à 15 € par jour

Source: Diagnostic Expertise

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France Home Staging
Le concept du Home Staging existe depuis plus de 30 ans aux Etats Unis et au Canada.
Le Home Staging, ou le Home Styling, débarque en France avec la création du réseau “France Home Staging”.

Ce concept consiste en une mise en scène destinée à présenter le bien immobilier sous son meilleur aspect pour une vente au meilleur prix et dans les meilleurs délais…
C’est l’art de mettre en valeur une propriété à peu de frais afin de créer une impression favorable chez les futurs acheteurs. Comment ? En attirant le regard sur les points forts de la maison et en présentant un décor neutre, aéré et harmonieux qui plaira au plus grand nombre.

La première agence de Home Staging a ouvert à St-Etienne et la plaine du Forez, dans la Loire. Le réseau se développe au niveau national en proposant la création d’agence dans nos régions.
Les premières agences devront voir le jour au cours de l’été 2008.

En Angleterre ou en Suède, la vente se fait rarement sans avoir recours à ce service. Le Home Staging est rentré dans les moeurs.

Mais combien coûte réellement ce service? Quel bénéfice réalisé par les propriétaires?
Le bénéfice serait réel et non négligeable car d’après “les statistiques, une maison aménagée selon les principes du home-staging se vend de 2 à 10 % plus cher. Cela peut atteindre jusqu’à 20 % pour les résidences de prestige”.
Les coûts et les actions du Home Staging sont toujours calculés de manière à mettre en valeur le bien de façon à en augmenter le prix de vente.

Source: Actualités Immobilière

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Le projet de loi préparé par le gouvernement afin de favoriser l’accession à la propriété permettra aux contribuables ayant acquis leur bien immobilier, dans le neuf ou dans l’ancien, à compter du 6 mai 2007 à titre de résidence principale, de bénéficier d’un crédit d’impôt calculé sur les intérêts d’emprunts.
Ils pourront déduire 20% des intérêts de l’emprunt de la somme à payer, au titre de l’imposition sur le revenu.

Ce dispositif devrait s’échelonner sur 5 ans suivant l’achat du logement.
Plafonné à 3 750 € pour les personnes célibataires, 7 500 € pour les couples et des montants majorés de 500 € par personne à charge.
Si l’un des membres du foyer fiscal est handicapé, les montants grimpent respectivement à 7 500 € et 15 000 €.

La première année, le taux de crédit d’impôt représente 40 % de la somme des intérêts d’emprunt et 20 % les quatre années restantes.

La FNAIM se montre satisfaite de l’annonce faite par le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, Monsieur Eric WOERTH, relative à la déduction des intérêts d’emprunts par les accédants à la propriété.

Source: Empruntis

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Après le scandale des emprunts à taux variable, l’Assemblée nationale a décidé de prendre en main la question des ces prêts.
Le Député UMP, Frédéric Lefebvre, a présenté, courant mars 2008, un rapport d’information de la commission des Finances qui suggère 15 propositions visant à améliorer l’offre de prêts à taux variable aux emprunteurs.

Les banques ont signé le 22 mai 2008 12 engagements conformes aux recommandations de Frédéric Lefebvre.

Parmi ces engagements:
- suppression du taux d’appel
- amortissement négatif abandonné
- affectation des remboursements anticipés
- simulations pour avertir le client

L’objectif N°1 des ces dispositions:”garantir une bonne compréhension de la part de l’emprunteur et déterminer le niveau de risque acceptable par lui.”

Annexes: Communiqué de la FBF (Fédération Bancaire Française)
Sources: Capital / C Banque

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Selon le promoteur-constructeur, Promogim, l’année 2007 aura été une année record pour le marché de la promotion immoblière.

Quelques chiffres:
- volume de ventes brutes: 127 206 unités
- ventes de logements collectifs: 110 574 unités
- ventes de maisons individuelles: 16 632 unités

Les trois régions les plus dynamiques:
- Ile de France
- Rhône Alpes
- Provence Côte d’Azur
Ces trois régions constituent 43% des ventes effectuées en 2007.

Les ventes ont cependant reculées au deuxième semestre 2007 par rapport au premier, “le signe de la fin d’un cycle selon le promoteur”.

«  Le contexte économique est difficile, marqué notamment par la hausse des prix des matières premières qui entraîne une augmentation du prix de revient et par le fait que les établissements bancaires sont moins enclins à faire des prêts. Ces deux éléments conduisent à une baisse des ventes  », explique le président de Promogim, Christian Nolloy.
Le tassement devrait se poursuivre en 2008, ce qui se traduirait par une baisse des prix comprises entre 10 % et 15 %. Même prévision pour la production de logements neufs qui chuterait de 15 %, une baisse qui devrait se poursuivre au cours des trois prochaines années.

Source: Empruntis

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Dans l’avis du 27 septembre 2007 du Conseil national de la consommation (CNC) relatif à l’amélioration de la transparence des tarifs des syndics, il n’est pas évoqué la question des honoraires dits “privatifs”.

Les honoraires dits “privatifs” sont des honoraires prélevés par un syndic sur la trésorerie des syndicats de copropriété et attribués à titre privatif à certains copropriétaires comme par exemple:
- frais de rappel pour retard de paiement des charges
- frais de déclaration de sinistre si l’origine du sinistre se trouve dans une partie privative
- frais pour l’établissement d’états datés (questionnaire notaire en cas de vente), etc.

 Le secrétaire d’Etat chargé de la Consommation et du Tourisme a été interrogé sur l’état de la réglementation relative à la pratique en matière de copropriété des honoraires dits “privatifs”.
Il semble que ces facturations soient illégales, puisque:
- elle ne relèvent pas des frais limitativement énumérés par la loi du 10 juillet 1965 et par le décret du 17 mars 1967
- il ne peut être dérogé à ces dispositions qui sont d’ordre public.

Il a été demandé au secrétaire d’Etat chargé de la Consommation et du Tourisme de confirmer le caractère illicite des frais et éventuellement qu’elles seront les sanctions applicables en la matière.

Réponse ministérielle N° 9480, JOAN Q, 12 février 2008, p. 1187:

Le ministre rappelle que l’article 10-1 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 autorise les syndics, à titre dérogatoire, à imputer au seul copropriétaire concerné un certain nombre de dépenses. Il s’agit, d’une part, de certains frais nécessaires exposés par le syndicat pour le recouvrement et l’encaissement d’une créance justifiée à l’encontre d’un copropriétaire (frais de mise en demeure, de relance et de prise d’hypothèque, émoluments des actes des huissiers, etc.), d’autre part, des honoraires d’établissement de l’état daté ; ce dernier point a été ajouté par voie d’amendement parlementaire dans le cadre de la loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement (loi ENL).
Il s’agit donc d’une imputation au compte du copropriétaire dans la comptabilité du syndic.
A noter que, par la même réponse, le ministre rappelle que toutes les autres dépenses exécutées par le syndic au nom du syndicat des copropriétaires et autorisées par ce dernier doivent être réparties selon les modalités prévues au règlement de copropriété.
S’il est exact que la question des honoraires dits “privatifs” n’est pas abordée par l’avis du 27 septembre 2007 du Conseil national de la consommation (CNC) relatif à l’amélioration de la transparence des tarifs des syndics, ce point n’ayant pas été inclus dans le mandat du groupe de travail chargé d’étudier la question, il est nécessaire cependant de mettre l’accent, pour tenir compte du domaine d’intervention traditionnel du CNC, sur la question des modalités de présentation des tarifs dans le cadre du principe posé à l’article L. 113-3 du Code de la consommation.
Le ministre de l’économie, des finances et de l’emploi peut user de son pouvoir réglementaire, mais les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne sont pas habilités à constater ou à sanctionner les infractions aux dispositions de la loi du 10 juillet 1965, dont le contentieux est du ressort exclusif du juge civil.
Néanmoins, les pratiques tarifaires des syndics feront, au-delà du simple contrôle de la mise en oeuvre de l’avis du CNC, l’objet d’une surveillance au premier semestre 2008 de la part des services de la DGCCRF.”

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